Il y a trois décennies jour pour jour, le 26 septembre 1993, les Canaries étaient le lieu de l’événement musical le plus marquant de leur histoire : le concert légendaire de Michael Jackson, dans le cadre de sa tournée mondiale “Dangerous”. Replongeons dans cette soirée historique qui a ébloui les îles Canaries.
Le Roi de la Pop Débarque aux Canaries
Ce jour-là, des milliers de fans en provenance de toute l’Europe convergèrent vers Tenerife pour assister à ce spectacle sensationnel qui eut lieu sur le port de Santa Cruz. C’était le point culminant des festivités célébrant le 500e anniversaire de la fondation de la ville.
Un Accueil Inoubliable
Dès son arrivée à l’aéroport de Los Rodeos, en provenance d’Istanbul, Michael Jackson fut accueilli par une foule en délire à La Laguna aux Canaries. L’arrivée de la superstar américaine, accompagnée de deux avions russes Antonov et de plusieurs navires transportant un impressionnant équipement comprenant d’immenses écrans Jumbotron et un système audio délivrant une puissance totale de 240 000 watts, marqua le début d’une journée mémorable.
Des Moments de Détente
Pendant son court séjour de 36 heures à Tenerife, Michael Jackson séjourna au luxueux Hôtel Botánico à Puerto de la Cruz. Il prit le temps de visiter le célèbre Loro Parque et fit un arrêt chez Fresi Discos sur le Paseo de San Telmo, où il déboursa 55 000 pesetas (330 euros) pour acquérir plusieurs collections de bandes sonores. Un chauffeur de minifourgonnette, Manuel González, se souvient encore de l’émerveillement de la star en découvrant la vallée de l’Orotava, affirmant son amour pour l’île. Un geste resté gravé dans les mémoires, sa signature laissée sur le toit du véhicule en guise de souvenir.
Le Concert Époustouflant
Le concert en lui-même fut un spectacle inoubliable. Plus de 50 000 personnes s’étaient rassemblées pour assister à cet événement d’envergure, un véritable coût de production de 300 millions de pesetas (1,8 million d’euros à l’époque, équivalent au double aujourd’hui). Les billets étaient vendus au prix de 5 000 pesetas (30 euros), mais 1 500 sièges VIP se négociaient à prix d’or. Quelques jours avant le concert, les principales stations de radio de l’île avaient sélectionné une vingtaine d’enfants locaux pour interpréter la chanson “Heal the World” sur scène, transformant ainsi ce moment en un hymne environnemental.
À exactement 22h00, en cette chaude nuit de septembre, alors que l’automne faisait son entrée, les lumières de la scène s’estompèrent, laissant place aux notes de “Carmina Burana” de Carl Orff, sous les acclamations de la foule. Ce fut le début de la fête, et le commencement d’une journée qui restera à jamais gravée dans l’histoire des Canaries.
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